Propos recueillis à bord du Galion Rapide du Capitaine Cugel Atine...
- On est encore loin chef ?
- loin de quoi ?
- bah... de Panama !
- hummm.... voyons... nous avons quitté Puerto Bello il y a un mois... D'après mes calculs nous devrions toucher terre demain : Panama !
- Pacifique ?
- comment cela pas si vite ?
- non, Pacifique je disais... chef !
- non merci, un vin espagnol me ravira tout autant...
Information de dernière minute : des tractations auraient commencé entre les Frères de la Côte et l'Okrama Invisible pour mettre en place la plus importante confrérie jamais vue dans la Caraïbe. Il nous reste à savoir si les Okramiens vont repasser nationalistes ou les Frères de la Côte pirates !
Toujours est-il que nous leur avons déjà trouvé un nom : les Frères Invisibles de la Côtrama ! (les FIC quoi ?!)
Chevaucheur de Dragon, Aria, Sowell, Jacques Coeur, Tarja, Grilek et bien d'autres... Ces noms vous disent-ils quelques chose ?
Pour ceux qui les auraient oubliés, et pour ceux qui ne les connaissent pas encore, ce sont là tous des responsables de confréries pirates !
L'année 1607 nous apparait ainsi comme l'année apirate (avec un a privatif), et ces capitaines qui furent en 1606 aux portes de la Légende de la Caraïbe commirent l'inévitable : la tentation ou comment s'éloigner de leur politique piratesque...
La chasse, Bordel !!! Parabole aujourd'hui célèbre, lancée par le Capitaine Jacques Coeur avant chacune de ses sorties en mer, cette phrase est l'Unique Symbole de la piraterie : poursuivre un navire, épuiser sa proie, tenter de démâter la cible, briser le gouvernail ennemi, et finir le navire par un abordage violent. Si vous ne saviez pas ce qu'est la piraterie, c'est ça !!!
Enfin... plus maintenant...
Trouvez-moi un guide, nous attaquerons le fort demain à l'aube, mais je ne sais pas par où passer !!! On dit que ces mots auraient été prononcés le 28 février 1607 lors de l'attaque de Campêche par des confréries pirates. Il est certains désormais que lorsque des pirates se prennent pour des nationalistes, à vouloir prendre d'assaut les belles cités de la Caraïbe, ils se discréditent totalement et s'attirent "à terre" la vengeance des Espagnols, Hollandais, Français et Anglais. Un pirate n'est-il pas passer maître dans le combat de bord à bord en pleine mer ?... Et bien non ! L'année 1607 nous a pondu une portée nouvelle de forbans au Jolly Roger et c'est tant mieux... pour les nationalistes !
Si tu veux te venger, commence par creuser deux tombes ! Telle aurait pu être la belle parole du Capitaine Chevaucheur de Dragon, fidèle parmi les fidèles pirates, mais il en fut autrement lorsqu'il lâcha en pleine taverne de Gran Grenada : " Par mes couilles, il vont tous nous lécher le derche quand on leur aura pris 15 villes à ces bâtards de nationalistes de mes deux ! " Nul ne sut alors que l'air de rien, le Chevaucheur de Dragées se réveillait à peine d'une longue cuite prise la veille. L'occasion était So Well, et toute la piraterie s'organisa pour prendre un maximum de villes aux nationalistes. Toute la piraterie exceptée la confrérie de Tarja, celle de Grilek, et d'autres encore. Bref, montant l'effectif à au moins 25 pirates, nos bons forbans prirent les vents les plus favorables et leurs belles tartanes pour amorcer cette belle année 1607 dans un but unique : Conquérir !
Si tu vas à Rio, n'oublies pas de monter Lao. L'Histoire ne retiendra pas malheureusement les entreprises de Lao, jeune amérindienne séduite par le Capitaine Grilek lorsqu'il aborda son 375ème flibot marchand de l'année le 6 mars 1607, mais elle nous rappellera inexorablement que les pirates ne prirent jamais Rio de la Hacha. Pourquoi ? Nul ne le sait mieux qu'un pirate lui-même, et il est vrai que dans le Clan Bimu on fit un jour cette réfléxion - qui laisse encore aujourd'hui quelques pirates pantois - " Chef, si on veut vendre de l'Or, pourquoi on irait à Rio de l'Achat ?"...
Aux pièces tribord ! Préparez les boutefeux, chargez à mitraille ! Tout capitaine redoute d'entendre raisonner ces hurlements en pleine mer, lorsqu'il voit s'approcher une tartane, un lougre ou un brigantin armés de pièces de douze et le tillac noir de pirates... Et pourtant aujourd'hui, la piraterie se perd dans une pseudo conquête qui ne fait qu'attiser la haine des nationalistes, et qui voit même certaines confréries refuser de se battre contre l'ennemi pour lequel elles ont des lettres de course et se tourner vers la chasse aux pirates, plus aisée mais peu gratifiante.
Un jour, espérons-le rapidement, la chasse aux pirates sera de nouveau une composante morale fondamentale de toutes nos actions et décisions... Le jour où la piraterie ne prendra plus d'assaut un port pour y résider mais bien pour "ennuyer" les nationalistes, le jour où les pirates construiront des repaires (comment diable n'y ont-ils pas encore pensé ?) pour intercepter marchands et corsaires, le jour où la piraterie arrêtera de faire le jeu des nationalistes trop lâches pour se battre entre eux, alors peut être...
-Capitaine !!! Navire à babord en rapprochement !
- Peux-tu lire le nom du navire ?
- Désolé Capitaine, mais je ne peux lire que les deux premiers mots : Royal Chise ...
Entendu sur le pont supérieur du Wind Of Death, brigantin d'escorte du Capitaine Arland Vanertal
Il semblerait que s'organise à travers toute la Caraïbe une véritable chasse à l'homme. Ou plutôt aux hommes, puisqu'ils sont 4 capitaines concernés : Jean Dufremont, Dragan, Pietro-Luigi de Treviso et H-R Tika.
Tous les quatre ont désormais des dizaines de capitaines de toutes nations aux trousses.
Une récompense aurait été proposée à qui ramenerait leur tête !!!
